Trail du Roc d'Azur 33km - 2025

Voilà le plus grand défi de mon année 2025. D’habitude, la course la plus longue dans mon année de running est un marathon, mais cette année, ce sera ce trail de 33 kilomètres et 1100 mètres de dénivelé positif. En distance, ça fait moins qu’un marathon, mais en effort, ca vaut presque la même chose (voire plus) à cause du dénivelé et de la technicité du terrain.
Le Roc d’Azur est un grand évènement qui a lieu tous les ans à Fréjus. À la base, c’est un évènement pour les passionnés du vélo, surtout du VTT. Ça attire des milliers de personnes des quatre coins de la France ainsi que de l’étranger. Cependant, le Roc d’Azur propose aussi des courses de trail qui ont lieu soit dans le Massif de l’Estérel (en partant de Saint Raphaël) ou soit dans le Massif des Maures (en partant de Roquebrune sur Argens). Pour ma part, ce sera le Massif des Maures que je vais découvrir pour la première fois.
Plusieurs semaines d'entraînement
La course ayant lieu le 12 octobre, mon entraînement a du démarrer vers fin juillet. Pendant un peu moins de trois mois, j’ai enchaîné les sorties trails avec des chemins techniques et rocailleux. Heureusement, j’ai la chance d’habiter au coeur de l’Estérel, donc je peux faire du trail pratiquement dans mon jardin.
En moyenne, je faisais trois sorties running par semaine : une sortie en endurance fondamentale, une séance de fractionné et une sortie longue le weekend. Le tout était accompagné de quelques séances de renforcement musculaire, quelques sorties de vélo et un match de foot à 5 tous les jeudis.
Lors de mes nombreuses sorties d’entraînement, j’ai surtout appris à gérer la patience. En effet, s’agissant d’une préparation pour un trail assez long pour mes standards et avec un dénivelé significatif, j’ai compris que la vitesse n’était pas aussi importante que la gestion de l’effort. Mon expérience passée m’a servi à ne pas épuiser mes énergies lors des montées raides et à libérer mon corps lors des descentes techniques. L’entraînement fut bon et les paysages que j’ai pu voir aux sommets des cols furent magnifiques. Je n’avais donc aucune excuse pour ne pas donner le meilleur de moi-même le jour J.

Le Jour J
Réveil à 5h du matin. Un bol de porridge avec du lait d’avoine pour le petit déjeuner. Deux séances de vidange du système digestif. Dossard accroché à mon T-shirt. Sac de course prêt. Il ne restait plus qu’à courir. Bon, pas tout à fait. D’abord, il fallait se rendre à Roquebrune sur Argens où avait lieu le départ de la course. Malgré y être arrivé une heure en avance, les parkings étaient déjà pleins. J’ai du alors m’inventer une place improvisée dans la rue du cimetière de la ville. Heureusement, je n’étais pas le seul et la police comprenait la situation, donc normalement je ne risquais pas trop de prendre une amende.
Il y a eu plusieurs départs, car il y avait plusieurs distances. Pour la mienne, le départ a eu lieu à 8h. On était un peu moins de 200 coureurs sur cette distance de 33 km, ce qui n’est pas beaucoup comparé à d’autres courses que j’ai faites avant. Le parcours nous a mit dans le vif du sujet dès le premier kilomètre. On a gagné en hauteur assez rapidement, et on a eu la première descente technique dès le 2ème kilomètre. La matinée allait être longue.
Après 7 km, on avait fait presque la moitié de la totalité du dénivelé positif de la course. Par conséquent, c’est entre le 8ème et le 15ème kilomètre quand on pu courir à une allure plus ou moins constante. Moi je visais un chrono en dessous de 4h, donc je savais que si je voulais tenter quelques accélérations c’était à ce moment-là, parce qu’après le parcours allait rapidement retrouver des montées et des descentes techniques.

Vers le 20ème kilomètre, nous sommes arrivés vers le Rocher de Roquebrune. Pendant quelques kilomètres, c’était juste nous, cet énorme rocher, le soleil et quelques cactus (improbable mais vrai). Heureusement, le parcours était bien balisé, car des fois il n’y avait pas de chemin apparent sur le rocher. Le paysage était splendide, mais les jambes commençaient à devenir lourdes.
Entre le 25ème et le 29ème kilomètre, le parcours était plutôt en descente. Néanmoins, cela restait du terrain technique, et les jambes n’avaient plus la même lucidité, donc la pente descendante n’était plus forcément synonyme d’une allure plus rapide. Mais il restait encore la cerise sur le gâteau à découvrir : une dernière montée assez raide entre le 29ème et le 31ème kilomètre.
Même si le moral n’a jamais lâché, le corps a souffert les derniers kilomètres. Ma foulée était bien moins fluide que d’habitude, mais cela ne m’a pas empêché de franchir la ligne d’arrivée avec le sourire et les bras en l’air. Résultat final : 36ème au classement général avec un chrono de 3h46. Mission réussie !
Le résumé en vidéo
C’est toujours plus parlant quand on voit les vraies images, donc je vous invite à regarder le récap de ma participation à cette course que j’ai posté sur mes réseaux sociaux. Je vous laisse ci-dessous les différents liens, et tant que vous y êtes, n’oubliez pas de me suivre ou de vous abonner 😉