Course du Soleil : Nice-Cap d'Ail 18km - 2020

J’ai démarré l’année 2020 avec l’intention de la rendre l’année de mon premier marathon. Ledit marathon était prévu pour le mois d’avril de cette année-là, mais si tu n’es pas un enfant de 5 ans, tu dois t’en douter qu’il n’a jamais eu lieu car le monde avait une autre priorité en cours : la Covid. Néanmoins, au début de l’année, cette maudite maladie ne faisait pas encore partie de nos vies, donc j’ai décidé de participer à la Course du Soleil pour m’entraîner pour le marathon que je n’allais finalement pas courir cette année-là.
La Course du Soleil est (ou plutôt l’était car je pense qu’elle ne se fait plus) une course de 18km sur route qui démarre à Nice et qui se termine à Cap d’Ail. Le parcours se fait avec la Mer Méditerranée comme principal décor, mais elle compte avec un peu de dénivelé à cause des montagnes qui surplombent les villages de Villefranche-sur-Mer, Beaulieu-sur-Mer, et Èze. Le parcours est plein de beaux paysages, et le trajet confirme que le nom de la course est juste.
Logistique difficile, course réussie
Pour me rendre à la ligne de départ, j’ai du conduire pendant une heure depuis Les Adrets de l’Estérel jusqu’au parking du port de Nice. Bien évidement, j’ai dû me lever tôt car le départ était tôt. Cependant, le plus compliqué allait être après la course. Le départ était à Nice, mais la ligne d’arrivée était à Cap d’Ail. L’organisation avait, sur le papier, prévu du transport pour tous les coureurs pour qu’ils puissent rentrer à Nice après l’effort de 18km. En réalité, une fois à Cap d’Ail, le flou régnait.
Avec les jambes lourdes, des vêtements transpirés, et des températures hivernales (bien qu’elles ne soient pas trop basses dans le Sud de la France), j’ai attendu le bus de la course pendant presque une heure. Au final, d’autres coureurs ont entendu que finalement il n’y avait pas de bus, donc nous avons dû nous diriger vers la gare, laquelle se trouvait à 30 minutes de marche sur une route tout sauf plate. Rentre à Nice pour retrouver ma voiture s’est avéré être presque aussi fatigant que la course en elle-même.
Malgré les périples logistiques, la course fût une jolie expérience. Le parcours a tenu ses promesses de beauté visuelle. Quant à ma performance, malgré un premier kilomètre difficile dû à une montée assez raide, mes jambes étaient dans un bon jour. J’ai réussi à prendre du plaisir dans les descentes, et dans les montées j’arrivais à garder un rythme correct. Mon allure finale m’a rempli de fierté et d’espoir pour les mois d’entraînement qui allaient suivre. Malheureusement, un virus mortelle venant d’ailleurs a changé les plans et nous a fait porter des masques le reste de l’année.
