10km de Cannes - Édition 2025
Celle-ci a été ma 4éme course dans la ville de Cannes après un semi-marathon et 2 urban trails. Ce qui m’a motivé à m’inscrire c’était surtout le souhait de rencontrer et partager un moment sportif avec des amis qui s’étaient inscrits avant moi. Depuis que j’ai commencé à courir des marathons, j’avais un peu snobé les courses de 10km, donc cette course s’est présentée comme une jolie opportunité pour reprendre cette distance.
Le parcours est idéal pour aller chercher un bon chrono, car il est tout plat. On démarre pas loin de l’Hôtel de Ville, on fait un petit tour vers la fameuse Croisette, et puis on longe le bord de mer de Cannes la Bocca. Ma préparation fut bonne, donc forcément, dans un coin pas si caché de ma tête, j’avais le souvenir de mon record personnel au 10km (juste en dessous de 45 minutes) il y a quelques années à Fréjus. Et si c’était le moment de battre mon record ?
Jolie ambiance malgré les nuages
Cannes est globalement une ville sportive. Son maire, David Lisnard, est lui-même un sportif qui participe souvent aux courses de la ville. Il est donc normal de retrouver une belle organisation pour ce genre de course. Et même si le nombre de coureurs n’est pas si imposant que dans la ville presque voisine de Nice, la logistique de l’évènement mérite les applaudissements.
Malgré le fait que nous étions dans le sud-est de la France, le soleil n’était pas au rendez-vous pour cette course. Cependant, cela n’a pas eu d’impact négatif sur l’ambiance tout au long du parcours. Il faut dire aussi que la course de 10km n’était pas la seule course de la journée, car juste avant il y avait aussi le semi-marathon de Cannes. La combinaison des deux courses amène donc pas mal de monde, et cela met une ambiance qui donne envie d’aller chercher un bon chrono.
Les nuages étaient omniprésents, mais cela n’était pas forcément une mauvaise nouvelle. En réalité, la météo était parfaite pour courir. Pas de soleil pour gêner les yeux, pas de pluie pour courir trempé, et pas de vent pour avoir une difficulté supplémentaire. S’il y avait un jour « parfait » pour faire son meilleur temp sur cette distance, c’était celui-là. Il n’y avait pas la place pour des excuses. Il ne restait plus qu’à se lancer et filer en laissant les jambes prendre du plaisir.
Récord personnel dans la poche !
Je trouve que la distance de 10km est un gros piège. Pour quelqu’un qui a pris l’habitude des marathons, un 10km peut sembler « facile » comme distance, mais quand tu cours 10km l’intensité n’est pas la même. Lors d’un 10km, tu es coincé entre l’explosivité d’un 5km et la gestion de rythme d’un semi-marathon, sauf que si tu veux chercher ton record, il n’y a pas trop de gestion de rythme. Donc le plan est simple : 10km à fond !
Heureusement, les jambes étaient bien là. Dès le début de la course, je me suis laissé emporter par l’énergie de l’évènement, ce qui m’a permis de faire les premiers kilomètres sans aucun souci. Vers le milieu de la course, naturellement le cardio commence un peu à se poser des questions, mais c’est là que la tête a pris le relais. J’ai tenu bon, et je sentais que je faisais une bonne course même si je n’ai pas osé regarder ma montre à aucun moment par peur de me dégonfler si l’allure n’était pas celle qui pourrait me permettre de battre mon record. Comme d’habitude, le dernier kilomètre c’est l’esprit qui s’est occupé de l’accélération, et après avoir franchit la ligne d’arrivée, j’ai enfin regardé ma montre pour confirmer la bonne nouvelle : 43’18 » au chrono, donc le record personnel a été battu !
